vendredi 14 octobre 2016

Pledge of Allegiance

Moment surprenant ce matin en voiture ! Comme tous les matins, j'emmenais les filles á l'école et nous écoutions la radio. Vers 7h du matin, notre radio habituelle diffuse une récitation du "Pledge of Allegiance" par une classe de l'Ohio.



J'avoue que d'habitude, je n'y prête pas plus attention que ça , mais ce matin, Sarah m'a dit "I know it!!!" et elle a commence á répéter ce texte...
A partir du 1st grade (équivalent CP), les enfants le récitent tous les matins, et nous avions eu le choix au début de l'année que Sarah y participe ou non. Comment expliquer á un enfant de 6 ans qu'il ne peut pas faire ce que tous les autres enfants font dans sa classe... Nous n'y avons pas vu beaucoup de mal, et après tout, cela fait aussi partie de la culture américaine que nous avons choisi de faire découvrir á nos enfants en décidant de vivre aux USA.

Mais bon, ça fait tout drôle quand même.


Alors, c'est quoi ce texte? Ce texte a été écrit en 1887, et  a évolué au fil des années pour devenir la version actuelle.
Le but initialement était de développer la loyauté des enfants d'immigrants aux États-Unis d'Amérique, via un texte court ne prenant pas plus de 15 secondes a réciter.

Le terme "Under God" n'a été ajouté qu'en 1954 par le Président Eisenhower, en tirant cette expression á priori d'un discours de Lincoln fait á Gettysburg :

"From this day forward, the millions of our school children will daily proclaim in every city and town, every village and rural school house, the dedication of our nation and our people to the Almighty.... In this way we are reaffirming the transcendence of religious faith in America's heritage and future; in this way we shall constantly strengthen those spiritual weapons which forever will be our country's most powerful resource, in peace or in war." 

Il y a encore régulièrement des controverses á ce sujet...



lundi 20 juin 2016

Ces choses que je n'avais jamais faites avant d'être aux USA

Cet article participe au défi blog « The 20th in America » organisé par Isabelle du blog FromSide2Side et Laetitia de French Fries and Apple Pie.

Le thème de ce mois est dans le titre !

Déménager veut dire changer ses habitudes, son environnement, ses amis. Mais quand on part sur un autre continent, tout prend une autre dimension. De nombreuses choses ont changé depuis notre départ il y a 16 mois déjà. Nous étions préparés à certains, moins à d’autres. Mais dans tous les cas, il faut savoir faire preuve d’une grande flexibilité sous peine de ne pas s’adapter. Et finalement, c’est cela que notre aventure nous apprend le plus : être flexible et ouvert à la différence, sans jugement.

  • Parler anglais presque toute la journée

C’est évidemment le changement le plus nécessaire. Notre vocabulaire s’est incroyablement enrichi. Les enfants sont désormais bilingues, et les deux langues leur sont devenues naturelles. Nous comprenons désormais la télévision sans aucun problème, rions des blagues au second degré, et comprenons les conversations environnantes même si nous n’y participons pas et que nous faisons autre chose en même temps.
On se prend même à aimer parler anglais et à chercher ses mots français parfois !
Alors bien sûr, certains jours restent plus difficiles que d’autres, spécialement quand on est fatigues. Mais une nouvelle maîtresse à l’école m’a dit récemment que si on ne savait pas que Sarah avait déménage de France il y a 16 mois sans parler un mot d’anglais, on ne pouvait pas le deviner ! Et ça, c’est notre plus belle récompense pour tous ces mois d’efforts…


  • Travailler 40 heures par semaine et n’avoir que 3 semaines de congés payés par an

Voilà la réalité du monde du travail aux USA. Et encore, nous sommes privilégies d’avoir 3 semaines. La plupart des gens n’ont qu’une a deux semaines, voire pour certains aucune, surtout s’ils cumulent plusieurs emplois (ce qui est autorisé ici à tous les niveaux). Il n’est pas rare de voir des gens travailler 60 à 70 heures par semaine…
Avoir ces 3 semaines de congés a été le fruit de négociations avec nos employeurs, et certainement possible car nous avons des postes de cadre. Mais cela reste plutôt rare. Avoir plus de 2 semaines est souvent le résultat d’une ancienneté accumulée dans la société. Peut-être nos employeurs ont-ils été compréhensifs compte tenu de notre passif d’européens…
Le plus dur est d’apprendre à gérer ce nombre de congés réduits. On apprend à partir plus tôt le soir du travail. Je me lève désormais à 5h30 tous les matins, pour arriver à 7h30 au travail (en préparant et déposant les enfants entre temps à l’école…). Et je pars – sans mauvaise conscience – vers 16h30. La soirée nous appartient et nous permet de passer un peu de temps avec les enfants.

  • Faire du sport 2 à 3 fois par semaine

Nous avons la chance d’avoir accès à un club de fitness pour $20 par mois. Tarif défiant toute concurrence, et l’un des privilèges offerts par la société d’Éric. Nous en profitons, et notre séance de sport du samedi matin est devenu un rituel ancré dans nos habitudes. Entre les cours, la piscine, les machines de muscu et de cardio, pas de risque de s’ennuyer… Nous avons des programmes faits sur mesure par des coachs. C’est varié, et j’adore ça.
Le sport aide à se maintenir en bonne santé certes, mais c’est aussi un anti-stress très efficace pour moi.
Nous avons la chance d’être dans une communauté très sportive, ce qui nous motive aussi.

  • Acheter bio et éplucher les listes d’ingrédients

C’est le cote plutôt négatif aux USA. Il faut être très vigilants à ce que nous mangeons. Les viandes aux hormones ? Très peu pour nous ! J’ai passé beaucoup de temps à notre arrivée, à trouver les bons magasins (Kroger, Costco mais aussi Tarder Joe’s et Whole Foods, même si j’y vais moins souvent par manque de temps). Les bons produits ont été sélectionnés après épluchage systématique des listes d’ingrédients sur les étiquettes. High fructose corn syrup ? non merci… J’ai maintenant mes repères mais les 2 premières semaines ont été épiques. Je n’aurais jamais pensé mettre 4 heures pour remplir mon caddie !

  • Aller à des girls’ night out

Quèsaco? Une soirée entre nanas (mamans ou professionnelles). Et autant vous dire que je les attends avec impatience tous les 3emes jeudis du mois au minimum. Une bulle de bien-être, d’échanges, de détente, et de rigolades. Du temps pour moi à profiter de mes nouvelles amies, et à faire de nouvelles connaissances. Car arriver dans un pays inconnu, c’est aussi reconstruire un cercle social. Et cette partie m’est plutôt réservée par manque de temps pour mon homme.
Au travers de ces rencontres, on se rend compte aussi que les USA sont réellement un pays d’immigration. Mes nouvelles amies sont d’origine française (cela reste rare dans l’Ohio), américaine, lituanienne, chinoise, mexicaine… Une ouverture sur le monde ou chacun est ouvert et respectueux des origines des autres (je ne pense pas que ce soit général aux USA bien sûr, mais c’est vrai pour notre petite communauté, et c’est bien cela le plus important pour moi).

  • Tout acheter en soldes ou en promotions…

…  Grâce à ces fameux coupons. Le sport national ici est soit d’avoir des cartes de fidélité qui vous donne des tarifs privilégies (Kroger par exemple). Ou bien, vous êtes dans un magasin, vous sortez votre smartphone, aller sur le site web du magasin, chercher les coupons, les télécharger, et faites ainsi des économies à la caisse.
C’est bien simple entre le prix affiché, et le prix réellement payé, il n’est pas rare d’avoir entre 20% à 90% de réductions. Et parfois même, on tombe sur une caissière très sympa qui vous fait profiter d’une réduction même si vous ne saviez pas qu’elle existait…
C’est bien agréable car on fait de bonnes affaires.


Voilà un petit aperçu de nos changements de vie. Sans jugement !

mercredi 18 mai 2016

Generation Expat

 


Je ne sais pas si vous avez vu ce reportage, mais c'est tellement vrai... de A à Z... que je ne peux m'empêcher de le partager.

C'est ici !

Un beau résumé de notre envie de partir, de découvrir une autre culture, de prendre de nouveaux paris... malgré les cotes négatifs qui existent aussi. Il ne faut pas les oublier !

A bientôt !